Mercredi 15 Janvier, 1997

Au Nom du Père, du Fils et du Saint Esprit.

Un seul Dieu. Amen.

 

 

1. Quelles sont les fêtes ? Le Sabbat :

Le début du mois de Janvier est caractérisé par plusieurs fêtes qui se suivent : Noël, la fête de la Circoncision, l'Epiphanie, ensuite, vers la fin du mois de Janvier, au 22 Touba, il y a la fête de Saint Antoine ; elle est vers le 31 ou le 30 Janvier. Et, au 21 Touba est la fête de la Vierge Marie. C'est-à-dire qu'au mois de Janvier il y a plusieurs fêtes. Tout cela nous fait penser à parler des fêtes.

Quelles sont les fêtes ? En réalité, les fêtes furent instituées par Dieu, en principe. Quand vous lisez dans Lévitique chapitre 23, vous trouvez une grande liste des fêtes que le Seigneur institua.

La première fête que le Seigneur institua fut le Sabbat, le Jour du Seigneur. Le Jour du Seigneur fut institué parmi les fêtes où l'on se réjouit par des célébrations saintes. Le Seigneur le voulut.

Le Seigneur veut que ses enfants se réjouissent. Et Il veut qu'ils se reposent. Pour cela, Il leur établit les fêtes, à condition que ce soit de la joie sainte et du repos saint.

Car, la Bible dit dans l'épître aux Philippiens 4 :4 « Réjouissez-vous toujours dans le Seigneur : je le répète, réjouissez-vous. » Donc, la joie doit être spirituelle.

Chaque fête, qu'elle soit principale ou une des fêtes des saints et des anges, ou n'importe quelle fête, a son sens, sa spiritualité et sa raison.

Le Jour du Seigneur, la première fête, quelle est sa raison ? Le Seigneur dit que nous devons sanctifier le Jour du Seigneur, et n'y faire aucun travail. Que veut dire : n'y faire aucun travail ? C'est-à-dire que Dieu, qui a créé l'homme et lui a donné cette nature, sait parfaitement que la nature de l'homme a besoin d'un jour de repos dans la semaine. Il te donna donc ce jour pour que tu t'y reposes. Et, comme Christ, auquel est toute gloire, dit, le Sabbat fut établit pour l'homme et non pas l'homme pour le Sabbat. Quand tu t'épuises continuellement, ton corps se fatigue, et ta nature ne peut pas supporter cela. Le Seigneur te dit alors : Je t'ai dit de te reposer un jour pendant la semaine. Mais, toi, tu ne veux pas te reposer.

Le Seigneur veut t'éloigner de l'épuisement, mais, comme un médecin de Londres m'a dit, le travail que l'homme fait avec plaisir ne fatigue pas son corps. Mais, le travail que l'homme fait à contre coeur le fatigue beaucoup. Si quelqu'un te charge d'un travail qui t'ennuie, tu trouveras que chaque minute qui passe est comme de la pression sur tes nerfs, ton état d'esprit, ton corps, …etc. Tandis que le travail que tu as du plaisir à faire passe vite, sans que tu ne te fatigues.

Donc, le Seigneur nous donna le Sabbat pour que nous nous y reposions, et il fut remplacé par le Dimanche où le Seigneur se reposa : Il se reposa du péché de l'homme, et de la mort qui est sa punition, et Il nous donna la grâce de la Résurrection.

Donc, le Dimanche devint le Jour du Seigneur, et il a un sens plus beau dans la langue Grecque. Dans l'arabe, nous disons Yom El Ahad, c'est-à-dire le premier jour, le jour numéro un de la semaine. Et, dans l'Anglais, c'est Sunday, c'est-à-dire le jour du soleil. Tandis que dans la langue Grecque, c'est Kyriaky, c'est-à-dire le Jour du Seigneur. Kyrios veut dire le Seigneur. Quand on appelle le Seigneur, on dit Kyrié. Quand nous disons Kyrié Lyçon, cela veut dire Seigneur prends pitié. Donc, c'est le Jour du Seigneur : Kyriaky. Le Jour qui appartient au Seigneur. Le mot Kyriaky veut dire qui appartient au Seigneur. Pour cela, si quelqu'un s'appelle Kyriakos, sa traduction est : appartient au Seigneur. C'est exactement comme le mot Pévnota, ou Pavnoti, ou Pévnotios, c'est-à-dire qui appartient au Seigneur dans la langue Copte.

Donc, il faut que ce soit le Jour du Seigneur. Il ne faut pas que tu dises : c'est un jour de repos, j'y ferai ce que je voudrai, j'aurai du plaisir comme je veux et j'y ferai n'importe quoi. Non. Ce jour appartient au Seigneur. Ton repos doit être saint, utilisé d'une façon qui n'est pas contre la volonté de Dieu.

Donc, Dieu rendit le repos une fête. Il rendit le repos du Jour du Seigneur une fête qu'il faut fêter. Quand nous lisons dans Lévitique, chapitre 23, sur le sujet de ces fêtes, nous trouvons que la Bible dit : « Les fêtes de l'Eternel, que vous publierez, seront de saintes convocations. Voici quelles sont mes fêtes. On travaillera six jours ; mais le septième jour est le Sabbat, le jour du repos : il y aura une sainte convocation. Vous ne ferez aucun ouvrage : c'est le Sabbat de l'Eternel, dans toutes vos demeures. » (Lévitique 23 :2,3)

Donc, c'est un jour saint. En Anglais, on dit Holiday (Holy Day), c'est-à-dire un jour saint. Mais, certains l'appellent un jour de congé. On l'appelle Week-end, fin de la semaine. Mais, il est supposé être un jour saint.

 

2. La Pâques

Une autre fête que le Seigneur donna aux hommes est la fête de la Pâque. La Pâques était le sacrifice offert pour les hommes, et le Seigneur dit que quand Il verra le sang, Il passera pardessus eux. Car la Pâque devint le salut de l'ange qui frappa les Egyptiens : un salut par le sang, et un symbole du Christ. Pour cela, dans 1 Corinthiens 5 :7, la Bible dit : « car Christ, notre Pâque, a été immolé. »

Il dit : « Je passerai pardessus vous » (Exode 12 :13). Pour cela, la Pâque est appelée Passover, c'est-à-dire passer pardessus. C'est donc la fête du Passover (Passage) de la mort pardessus eux, et le passage de la destruction. C'est une fête qui représente le salut : salut de la mort, salut de la destruction, le salut par le sang du Christ.

Fêtes-tu ce salut ? Dans la prière de la Sexte, nous disons : « Tu as réalisé le salut au milieu de toute la terre, ô Christ notre Dieu. » Et, nous disons le Vendredi Saint - le jour où nous nous rappelons de la crucifixion du Christ - « Ma force et ma louange est le Seigneur qui est devenu pour moi un salut. »

Il est bien de fêter le salut. Donc, dans ta vie, fêtes-tu le salut du péché, le salut de la mort ? Bien-sûr, nous le fêtons pendant la Semaine Sainte. Nous le fêtons le Vendredi Saint et le Dimanche. Donc, ce qui est important dans la fête est le salut.

Remarquez quelque chose de très important, dont plusieurs ne s'aperçoivent peut-être pas. Nous fêtons ce salut le jour du Vendredi Saint, bien que nous jeûnons complètement pendant ce jour. Et, nous fêtons le mystère de l'Eucharistie le Jeudi Saint. Le mystère de l'Eucharistie est le mystère de la communion qui représente ce salut. Nous fêtons, bien que le Vendredi et le Jeudi Saints font partie de la Semaine de la Passion du Christ.

Donc, il peut-y avoir une fête au jour du jeûne : une fête spirituelle, comme nous fêtons le Jeudi Saint, qui est une fête principale, et le Vendredi Saint. Ce sont toutes des fêtes, bien que nous jeûnons pendant certaines d'entre elles. Il est connu qu'on ne jeûne pas pendant les fêtes principales, mais nous jeûnons pendant le Jeudi Saint, bien qu'il est une fête, car notre joie est une joie spirituelle. Ce n'est pas une joie par ce que nous mangeons et buvons et par le plaisir. Non ! La joie que le Seigneur nous donna est une joie spirituelle. Et, les fêtes que le Seigneur nous donna sont des fêtes spirituelles.

Pour cela, avant la communion - que la Pâque représentait- nous disons : « Offert pour nous, pour notre salut et pour le pardon des péchés, et tous ceux qui communieront de Lui auront la vie éternelle. » Elle est donc la fête du salut.

Donc, le jour de la Pâque, te rappelles-tu du salut ? Le jour où tu prends la communion, le considères-tu un jour de fête où tu fêtes le salut ? Car nous disons pendant la Messe Divine : « C'est ici la journée que l'Eternel a faite : qu'elle soit pour nous un sujet d'allégresse et de joie ! » (Psaume 118 :24)

Nous nous réjouissons car le jour où nous prenons la communion est un jour de fête, un sujet d'allégresse et de joie pour nous !

Pourquoi nous y réjouissons-nous ? Car Christ y est offert pour nous, pour notre salut et pour le pardon des péchés, et tous ceux qui communieront de Lui auront la vie éternelle.

Considères-tu chaque jour où tu prends la communion un jour de fête et un sujet d'allégresse et de joie spirituelle pour toi ? Surtout que tu précèdes la communion, et tu t'y prépares par le repentir, et le repentir est un jour de joie, un jour de fête au ciel. La Bible dit : « Il y aura plus de joie dans le ciel pour un seul pécheur qui se repent. » (Luc 15 :7) Donc, c'est un jour de joie. Tu te réjouis et tu causes la joie du ciel par ton repentir. Voici les vraies fêtes où nous devons nous réjouir !

Donc, le Dimanche est un jour de fête, un jour de repos et un jour d'allégresse. C'est un jour de salut par la communion, un jour de repentir.

Pensez combien de fêtes se sont réunies en un seul jour, le Dimanche !

 

3. Fête des pains sans levain

Après la fête de Pâque, que le Seigneur a instituée et qui est mentionnée dans Exode chapitre 12 et aussi dans Luc 23, il y a la fête des pains sans levain.

Qu'est-ce que la fête des pains sans levain ? Dès qu'ils fêtaient la Pâque, pendant sept jours le levain n'entrait pas dans leurs maisons, et, la maison où le levain entrait était retranchée du milieu d'Israël, c'est-à-dire du peuple. Le levain représentait la méchanceté et les pains sans levain représentaient le bien et la vertu. Pour cela, le verset dans 1 Corinthiens 5 :7 dit : « Car Christ, notre Pâque, a été immolé. Célébrons donc la fête, non avec du vieux levain, non avec un levain de malice et de méchanceté, mais avec les pains sans levain de la pureté et de la vérité. », car les pains sans levain représentent la vertu, et le levain représente la méchanceté.

Et nous, quand nous présentons la Sainte Oblation, nous la présentons de pain avec du levain. Car Christ, par Sa nature, représente le pain sans levain, mais Il porta tout le levain du monde. Donc, Il n'est pas pécheur, mais Il porta le péché. Parce qu'Il porta le péché du monde entier, comme il a été dit : « Voici l'Agneau de Dieu, qui ôte le péché du monde. » (Jean 1 :29) nous mettons le levain qu'Il porta. Il le porta comme Il dit dans Esaïe 53 :6 : « Nous étions tous errants comme des brebis, chacun suivait sa propre voie ; Et l'Eternel a fait retomber sur lui l'iniquité de nous tous. » Il fit retomber sur lui le levain du monde entier ! Donc, la fête des pains sans levain est la fête de la vertu.

Chaque jour de ta vie, qui passe, et qui est plein de vertu, est comme une fête des pains sans levain.

 

4. Fête des Tabernacles

Une autre fête que le Seigneur institua se trouve aussi dans Lévitique 23 : la fête des tabernacles. Dans l'Ancien Testament, les tabernacles veulent dire les tentes. Dans cette fête le peuple sortait et vivait dans des tentes, comme symbole du fait que nous sommes des étrangers sur terre. Car la tente représente être étranger. Les Nomades, qui vivent dans des tentes, portent leurs tentes chaque jour et se déplacent. Ils n'ont pas de demeure, ni de résidence.

Celui qui a une maison et y demeure ne se sent pas comme étranger. Mais, notre père Abraham vivait dans les tentes, en étranger, chaque jour dans une différente place.

Donc, c'est une fête qui représente être étranger dans le monde.

Chaque fête, comme je vous ai dit, a un sens, et une raison. Pourtant, malheureusement, dans la fête, nous nous rappelons de la joie matérielle: rompre le jeûne après avoir jeûné, le plaisir de manger et de s'habiller, le plaisir de jouer chez les enfants, et la joie que leur procure les jouets. Mais, la joie spirituelle, et le sens spirituel ne se trouvent pas chez nous. S'ils se trouvaient chez nous, nous serions entrés à la profondeur de chaque fête, et nous connaissions la vraie joie spirituelle.

 

5. Noël

Parmi nos fêtes Chrétiennes, nous fêtons par exemple Noël.

Qu'est-ce que Noël ? Est-il le jour où l'Avent est fini ? Sûrement pas ! A Noël, nous fêtons la naissance du Christ qui est venu visiter son peuple. Il est venu sauver ceux qui sont morts. Il est venu, comme dit Siméon : « Maintenant, Seigneur, tu laisses ton serviteur s'en aller en paix, selon ta parole, car mes yeux ont vu ton salut. » (Luc 2 :29, 30) Siméon vit la procession du salut qui commença par Noël et finit par la crucifixion et la résurrection.

A Noël, nous pensons comment le Seigneur est descendu à nous, lorsque nous ne pouvions pas monter à Lui. Et, Il est descendu pour se réconcilier avec nous, comme la Messe Grégorienne dit : « Tu as réconcilié les célestes avec les terrestres et tu les as rendus un. »

Donc, Noël est la fête où Dieu visita son peuple. Il est la fête du début de la réconciliation de Dieu avec les hommes. Il est la fête où Dieu bénit notre nature. Nous disons aussi dans la Messe Grégorienne : « Tu as béni ma nature en Toi. » Il bénit cette nature et la sanctifia.

Donc, il ne faut pas que nous jouissions à Noël à cause des apparences seulement. Mais, il faut que nous entrions à sa profondeur. Ensuite, il faut nous demander, quel est l'effet de ces saintes fêtes en nous ?

A Noël, rends-tu grâce au Seigneur parce qu'Il est venu nous réconcilier à Dieu et nous enseigner du bon enseignement ? Et, parce qu'Il est venu visiter son peuple et bénir notre nature ?

Il faut profiter de la spiritualité de la fête pour que nous profitions de la fête elle-même.

 

6. L'Epiphanie

Considérez l'Epiphanie que nous allons fêter bientôt. Dans la fête de l'Epiphanie, prenons-nous une grande leçon sur l'humilité, et comment le Seigneur s'est présenté pour le baptême du repentir alors qu'Il n'a point besoin du repentir car Il est sans péché ?

Nous rappelons-nous du repentir dans le baptême de Jean, et qui a préparé un peuple prêt pour le Seigneur ?

Sommes-nous un peuple prêt ?

Nous rappelons-nous de l'humilité du Christ, et qu'Il fut baptisé par un de Ses serviteurs, qui est Jean, au point que St. Jean lui dit : « C'est moi qui ai besoin d'être baptisé par toi. » (Matthieu 3 :14) ?

Nous rappelons-nous de l'humilité du Christ qui dit à Jean : « Laisse faire maintenant, car il est convenable que nous accomplissions ainsi tout ce qui est juste. » (Matthieu 3 :15) ?

Apprenons-nous à demander et à dire les mots : « Laisse faire » que le Maître dit à un de Ses serviteurs ?

Apprenons-nous la phrase : « car il est convenable que nous accomplissions ainsi tout ce qui est juste » ?

Apprenons-nous à nous soumettre à la Loi et aux commandements ?

Humilité de la Sainte Vierge :

J'admire et je suis étonné, dans l'histoire de Noël, par ce qui a été dit de la Sainte Vierge quand elle vint présenter Christ au temple, et qui prouve son humilité.

Parfois, les femmes dans notre génération, ou la femme en général dans notre génération, s'élève à un niveau plus haut que celui de la Vierge. Comment ? Que dit la Bible ? Dans Luc 2 :22 : « Et quand les jours de leur purification furent accomplis, selon la loi de Moïse, Joseph et Marie le portèrent à Jérusalem, pour le présenter au Seigneur, - suivant ce qui est écrit dans la loi du Seigneur : Tout mâle premier-né sera consacré au Seigneur, - et pour offrir en sacrifice deux tourterelles ou deux jeunes pigeons, comme cela est prescrit dans la loi du Seigneur. »

Je m'arrête, ébloui et étonné, devant la phrase : « Quand les jours de leur purification furent accomplis » Comment a-t-il été dit de la Vierge : les jours de sa purification ? ! Car son accouchement du Christ était pur, et le Saint Esprit sanctifia ses entrailles et elle n'avait pas besoin de purification. Mais la Vierge accepta cela, sachant parfaitement la prophétie de l'Ange Gabriel : « Le Saint Esprit viendra sur toi, et la puissance du Très-Haut te couvrira de son ombre. C'est pourquoi le Saint enfant qui naîtra de toi sera appelé Fils de Dieu. » (Luc 1 :35) Puisque Celui qui est né d'elle est Saint, sans péché, donc ses entrailles étaient pures. Mais elle accepta d'accomplir les jours de sa purification. C'est là de la soumission à la Loi, et l'humilité de la Vierge qui dit : « Il a jeté les yeux sur la bassesse de sa servante. » (Luc 1:48) Elle ne dit pas: « sur sa mère ». Jamais !

Mais, les femmes de nos jours disent : Pourquoi accomplir les jours de la purification ? Sommes-nous impures ? N'est-ce pas un accouchement naturel ? Le sang, n'est-il pas naturel ? Et elles discutent avec nous. Voici les femmes de nos jours ! Que les femmes présentes ne se fâchent pas. Mais, qu'elles se laissent fléchir et qu'elles soient humbles comme la Sainte Vierge dont il a été dit : « Quand les jours de sa purification furent accomplis… » Elle vint et présenta un sacrifice…

Pour cela, quand nous célébrons la fête de la Sainte Vierge - et il y a plusieurs fêtes de la Vierge - nous fêtons son humilité, son engagement à la loi, son obéissance, sa douceur, sa pureté et sa sainteté.

Aussi, quand nous fêtons la Sainte Vierge, nous fêtons le rang de la femme dans la Chrétienté. C'est la Vierge qui donna à la femme un rang en ces jours-là, et couvrit les fautes de sa grand-mère Eve.

Donc, il faut entrer dans la spiritualité de chaque fête pour la célébrer.

 

7. La Résurrection

Quand nous fêtons la Résurrection, par exemple, nous nous rappelons, dans la Résurrection, qu'elle est le symbole de la victoire sur la mort, le symbole de la vie sans fin.

Nous nous rappelons la parole de l'apôtre : « Ô mort, où est ta victoire ? Ô mort, où est ton aiguillon ? » (1 Corinthiens 15 :55)

Nous nous attachons à l'autre vie. Nous fêtons la vie au ciel.

Que nous ayons les pensées spirituelles par lesquelles nous entrerons à la profondeur de la fête et à sa spiritualité ! Mais, quand la fête est remplie d'apparences, il ne s'y trouve pas de bénéfice. Ce qui est important est la spiritualité de la fête.

 

8. L'Ascension

Quand nous fêtons, par exemple, l'Ascension du Christ, nous fêtons notre élévation du niveau de la matière et du niveau de la terre. Nous fêtons le souvenir du ciel. Nous fêtons notre joie par le corps glorifié qui nous sera donné. Nous fêtons aussi Sa venue sur les nuages pour nous prendre à la Jérusalem céleste, car les anges dirent aux apôtres après l'Ascension : « Ce Jésus, qui a été enlevé au ciel au milieu de vous, viendra de la même manière que vous l'avez vu allant au ciel. » (Actes 1 :11)

Donc, il faut que nous profitions du sens spirituel de chaque fête, et que notre idée de la fête ne soit pas limitée au jour même de la fête, mais que nous profitions des sens de la fête qui durent à jamais.

 

9. Fêtes des martyrs et des saints

Quand nous fêtons les martyrs, par exemple, nous nous rappelons la force de leur foi : cette force de leur foi qui leur fit supporter la mort et la souffrance du jour de leur martyre, ou les plusieurs tortures qu'ils subirent avant leur martyre. C'est une force éblouissante de foi, où il y a de l'attachement au Seigneur et de l'insouciance de la vie terrestre en pensant à la vie éternelle. Voici ce à quoi il faut penser dans les fêtes des martyrs.

Nous nous rappelons de la fin de leur vie, du fait qu'ils se sont reposés des soucis du monde, et qu'ils ont bien terminé leur lutte sur terre. Pour cela, les fêtes des Saints sont pour nous des fêtes saintes.

Les fêtes, mes frères, sont des jours de joie et de bénédiction, des jours saints. Il y a de la joie, de la bénédiction et ce sont des jours saints où il n'y a pas seulement le repos du corps, mais aussi celui de l'esprit.

Pour cela, on est heureux quand on accomplit une action spirituelle le jour d'une fête. Il est vrai que c'est un jour de congé, c'est-à-dire qu'on n'y travaille pas, mais c'est un congé des choses du monde pour qu'on devienne occupé par le Seigneur. Ce ne sont pas des jours de loisir complet.

Pour cela, le Seigneur expliqua aux Juifs comment ils peuvent faire le bien le jour du Sabbat. Aussi, pour cela, dans l'Ancien Testament, on offrait des sacrifices pendant les jours de fête. C'est-à-dire que ce n'étaient pas des jours de fête ordinaires. On y offrait des sacrifices. Et, jusqu'au temps présent, nous offrons toujours des sacrifices, c'est-à-dire, l'Eucharistie : le sacrifice sans sang. Et l'assemblée participe au sacrifice et communie. Et quand l'assemblée participe au sacrifice et communie, nous nous rappelons de la parole du prophète Samuel quand il allât à Bethléem, et dit à la famille d'Isaïe, père de David : « Sanctifiez-vous, et venez avec moi au sacrifice. » (1 Samuel 16 :5)

Donc, les fêtes sont des jours saints où nous nous présentons pour le sacrifice, des jours de joie. Et, quand nous nous sanctifions et nous nous présentons pour le sacrifice, le ciel se réjouit.

Donc, les jours de fêtes, les célestes et les terrestres s'unissent dans la même joie, qui est la joie du jour de fête.

Avant de finir la conférence, j'aimerais dire aux dames qu'il y avait un petit nombre d'elles au début, mais qu'il y a un très grand nombre maintenant. Je souhaite que ce grand nombre d'elles vienne tôt. Je sais que vous avez froid à cause du climat, mais, Dieu le voulant, les spiritualités vous réchaufferont.

Prions !

Que Dieu ait pitié de nous et qu'Il nous bénisse. Qu'Il fasse luire sur nous Sa face. Et qu'Il bénisse tous ceux qui sont présents avec nous pendant cette prière. Par les prières que la Mère de Dieu, la pure Sainte Marie, lève pour nous à chaque instant, et tous les rangs des anges, des apôtres, des prophètes, des martyrs, des confesseurs, des ermites, des pieux et des saints qui ont fait plaisir au Seigneur par leurs bonnes actions, à chaque instant. Et par la bénédiction de l'ange pur de ce jour. Et par la bénédiction de Saint Marc et de Saint Anba Rouès et de tous les saints de cette région, et la bénédiction de la Sainte Vierge premièrement et dernièrement. Que leurs saintes bénédictions, leur aide, leur pitié et leur intercession soient toujours avec nous. Amen.

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